jeudi 4 août 2011

Las Vegas Downtown

Nous commençons à nous faire au nouveau fuseau horaire. Nous dormons de plus en plus tard et nous réveillons après soleil. Alexandra se réveille toujours avant nous mais elle fonctionne en autonomie jusqu'à ce que nous parvenions à ouvrir les yeux.

Pour l’instant nous avons laissé tomber ce buffet breakfast et nous avons repris le café classique (français, soluble que j’avais mis dans les bagages) et un biscuit. Pour les autres repas, Alexandra demande évidemment ces burgers dont je lui avais dit à la maison qu’en Amérique ils seraient grands comme une soucoupe volante. Je ne me suis pas trompée tant elle était excitée quand elle a eu le premier - qui devait rester à moitié intact dans l’assiette. Après deux burgers géants elle n'en redemandera plus, elle se contentera d’une pizza pour enfant qui reste la plupart de temps aux dimensions humaines. A quelques exceptions près :-)


 Les portions énormes ne nous dérangent pas mais le vrai problème est que les ingrédients sont sucrés. Tous, y compris la viande. Les sauces aussi, même le ketchup ! bien que ce soit la même marque qu'en France, il est deux fois plus sucré. Par conséquent, même affamés, nous n’arrivons pas à finir les plats. Le point « positif » pour moi est que je ne ressens plus du tout l’envie d'un dessert à la fin. Ce soir, Amérique oblige, je me suis aventurée à acheter un cheesecake énorme sans parvenir à en manger plus d'une bouchée. J'espère quand même que je vais trouver quelque chose de comestible sinon je vais réussir la performance de grossir tout en souffrant de la faim. Quant aux prix, ils ne semblent pas aussi merveilleux que les guides l'annoncent. Un burger classique dans un restaurant du Strip est environ 15 $. Sans compter la bière. C’est peut être pas cher pour des restaurants d'hôtels de luxe, mais par rapport à ce qu’on a dans l’assiette cela paraît tout de même excessif. A midi j'ai essayé la nourriture chinoise dans un "food court", je n'essaierai pas deux fois... du moins pas le même plat (très très sucré). Mais comment les distinguer ? Ce soir, dans un "diner" on nous apporte sur la table (gratuitement) un tas des pancakes avec une boule blanche dessus... Croyant que c'était la glace, j'en ai pris une bonne cuillère et horreur, c'était du beurre !



 Hier matin nous avons pris la direction Premium Outlet, vaste espace de boutiques. Faute de pouvoir participer au divertissement principal, « the gambling », au moins nous ferons quelque shopping. Pas grand chose à dire si ce n’est que nous n’avons jamais vu des tels prix. Notre liste de courses n’est pas très longue, l'objet principal est évidemment le blue jean, comment quitter l'Amérique sans en ramener au moins une paire ? Effectivement, dans le magasin Levi’s, les prix me laissent sans voix, 40$, je demande deux fois si il n’y a pas erreur. Après le tour des magasins, nous voulons rentrer mais les choses se compliquent. L’aller a été simple, pour le retour il va falloir patienter 15 minutes sous le soleil du désert avant qu’un chauffeur de taxi nous dise qu’on n’est pas dans la bonne direction. Nous avons failli nous liquéfier, comme le bâtiment de l’image (que j'identifierai plus tard comme Clinique Neurologique de Las Vegas, une création de l’architecte Frank Gehry, aussi auteur de la Maison Dansante à Prague)


 Le bus pour le strip ne fait pas demi-tour mais continue dans la même direction qu'à l'aller, puis fait un tour de la ville en passant par le Dowtown, le vieux Las Vegas. Les quelques rues que nous apercevons nous ont conquis. Nous avons prévu de visiter Fremont Street, maintenant nous voulons y retourner tout suite. Nous sommes arrivés au crépuscule alors que le plafond avec des milliers de lumières s’allume et fait défiler en images qui évoquent les années de gloire de Las Vegas. La rue est très loin du gigantesque strip, elle a une taille humaine même si le bruit est aussi fort. Par-dessus de nous volent des gens tirés par un câble, il y a 3 ou 4 scènes ou des groupes sont en concurrence pour émettre le plus de décibels possibles, d’un côté et de l’autre des boutiques de souvenirs à l’ancienne et des casinos qui n’ont pas l’air aussi mégalo-maniaques que ceux du strip. Il règne une adorable atmosphère de charme désuet, c’est le Far West comme je l’imaginais. J’essaie de choisir quelques photos pour rendre plus fidèlement l’atmosphère Fremont mais c’est difficile. Elle sont trop statiques, là-bas tout se joue dans les couleurs, le clignotements, la musique des années 80 qui résonne de tous les coins, les mouvements de foule... Une expérience à vivre.











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